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À PROPOS

Mon parcours

Depuis petite, je sais que je veux aider les autres, les accompagner à aller mieux. En quatrième, j'ai décidé que je voulais faire médecine. Par la suite, je suis allée en filière scientifique où, en première, j'ai intégré la classe Edifice, les lycéens suivaient un doctorant dans sa thèse. Chaque doctorant avait un groupe de 3 à 5 personnes. 
A la sortie du lycée, je suis entrée en médecine. Or tous les cours étaient en distanciel, ce qui n'était vraiment pas évident, je passais des journées entières derrière l'ordinateur pour mes cours. J'étais en stress permanent et pleine de culpabilité à chaque fois que je faisais une pause. Mais j'aimais ce que j'étudiais donc je prenais sur moi, je me répétais sans cesse que c'était pour avoir le métier de mes rêves. Puis arrive la fin du premier semestre, et là : PANIQUE ! J'avais beau travailler pendant des heures et des heures, faire des exercices et relire mes cours, mes résultats aux colles hebdomadaires de mon tutorat ne décollaient pas, à vrai dire, ils chutaient même. Depuis le collège, à chaque fois qu'un examen arrivait, j'étais très stressée. Et là, avec l'année de médecine où je me disais que mon avenir était en jeu, c'était pire ! J'ai donc décidé de faire une séance de thérapie intuitive sur mon stress lié aux examens. Et là, miracle ! Je n'ai plus du tout stressée, j'étais même sereine à l'idée de passer mes examens ! 

Le jour de l'examen arrive et toujours aucun stress, j'étais vraiment ravie. J'ai juste eu une pointe de stress en rentrant dans la salle mais ça c'est tout de suite calmé en m'asseyant. En sortant de la salle, j'étais vraiment contente parce que je pensais avoir très bien réussi sauf une épreuve mais ce n'était pas la plus importante pour la spécialité que je voulais.

Puis le deuxième semestre arrive, là où tout commence à basculer. Trois jours avant la rentrée du deuxième semestre, les résultats du premier semestre tombent. J'étais à 7 de moyenne générale. Grosse désillusion, même si j'avais conscience que les études supérieures étaient plus dures, que les notes étaient totalement différentes de celles du lycée, passer du lycée à 14-15 de moyenne générale à 7 en médecine, ça ne fait vraiment pas plaisir.

Je commence donc le deuxième semestre avec le moral à zéro, la motivation au plus bas, l'envie de tout arrêter et me réorienter directement, comme beaucoup d'autres l'avaient fait. Mais j'ai résisté, je me suis accrochée avec le soutien d'une amie qui était également en médecine avec moi. Puis vient le moment de choisir quel spécialité faire. Dans la fac où j'étais, nous devions obligatoirement choisir 2 spécialités (or cela signifie également beaucoup plus de travail). Je choisis médecine et kiné parce que c'étaient celles qui m'intéressaient le plus. Au début, je me suis dit, que je n'allais pas travailler la kiné car c'était celle que j'avais prise un peu par "défaut". Mais on a appris que les notes des spécialités entraient en compte aux examens. Pas le choix, je dois donc avoir cette charge de travail en plus. Or, je suis entrée en médecine l'année de la réforme, donc, la première année n'est plus la PACES mais PASS. Dans cette réforme nous avons une mineure d'une licence, ce qui nous rajoutais encore plus de travail. 100h de cours en plus sans compter le travail personnel derrière. Au fil du semestre, je croule sous le travail, j'ai du retard sur des dizaines de cours, dans certaines matières nous voyons 2 chapitres en moins d'une heure, dans d'autres un chapitre nous prenait 3-4h de cours. Je décide donc de refaire une séance de thérapie intuitive sur mon efficacité de travail ainsi que sur le fait d'avoir l'impression de me mettre des bâtons dans les roues. La séance a été très efficace j'étais ravie et, en plus, je commençais à rattraper mon retard. 

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